Reflexxion
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OS : White X'Mas.

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Message  Mariiiiiine Mar 22 Fév - 15:15

Aussi étonnant que cela puisse paraître, ça n'est pas triste ! Ou si peu... (faut pas oublier que c'est moi qui écrit, y a forcément un truc qui cloche dedans XD)
On est indulgent siouplé, je l'ai écrit y a longtemps (ou pas, un an je crois ! <= L'art de se discréditer toute seule).
Que dire, que dire... Ah, j'oubliais : Romance, niaiseries (comment ça, c'est pas un genre ?), triste... MAIS C'EST NOWEEEEEL ! (Ouais, j'ai plagié White X'Mas - KAT-TUN... Et en plus, je n'ai pas trouvé de sous-titres espagnols ! Sacrilège !)






_____Mon Noël se résumera à deux mots : Sans amis. Non pas que je n'en ai pas, mais j'ai décidé de passer mon Noël seul. Enfin, pas vraiment. Je veux le passer avec une seule personne. Mais je sais pertinemment que ça n'est pas possible. Alors je me contenterai de moi-même. Pour ne pas inquiéter mon entourage, j'ai dit à ma famille que je passerai Noël avec mes amis et vice-versa. Tout le monde est content et moi aussi. Ou pas. Parce que la solitude me pèse et dès que je pense à lui, je deviens nostalgique. Voire triste. Triste de l'avoir perdu. Raison de plus pour passer les fêtes seul, à déprimer dans mon coin sans embêter personne. Peut-être aussi que j'espère qu'il viendra. Que nous passerons la soirée ensemble, à rattraper le temps perdu.

_____Nous étions amis au lycée. C'est à dire que ça ne remonte pas à très longtemps, juste quelques mois. Nous passions les trois quarts du temps ensemble. Lui, c'était Sakurai Sho. Brun, des yeux rieurs, un sourire franc. Son caractère était un vrai mystère pour les autres. Pourtant, il n'avait jamais cherché à le cacher. C'était juste qu'il distinguait études et distractions. En cours, il était sérieux. Trop, selon moi. Hormis ce que racontait le professeur, il n'y avait plus rien qui comptait pour lui. J'avais l'impression de ne pas exister dans ce monde-là. Mais dès qu'il me rejoignait pour manger ou pour rentrer ensemble et qu'il ôtait ses lunettes, j'avais l'impression que son monde, c'était moi. Nous enchaînions bêtise sur bêtise et j'avais le sentiment que le Sho si sérieux n'avait jamais existé. Jusqu'à ce que tout recommence, le lendemain.
_____Et un beau jour, tout avait changé. Une fille était venue lui avouer ses sentiments. Ça m'avait semblé étrange, parce qu'il ne parlait à quasiment personne, en dehors de moi. Alors j'en avais déduis qu'elle ne s'intéressait qu'à son physique. Mais j'avais quand même poussé Sho à sortir avec elle. En rigolant, j'avais dit qu'il avait de la chance qu'une fille s'intéresse à lui, lui qui était si peu sociable. Il avait sourit et accepté. Pendant deux mois, ensuite, je ne lui ai plus parlé. En cours, nous ne parlions pas, et il passait tout son temps libre avec elle. J'en étais malade.
_____Un soir, un mois avant la remise des diplômes, il avait tapé chez moi. J'avais croisé son regard vide et ses yeux remplis de larmes. Les miens s'en étaient remplis automatiquement. Parce que j'avais compris que ces deux mois n'avaient servi qu'à lui faire du mal en fin de compte. À nous faire souffrir. Je l'avais serré dans mes bras. Il m'avait dit qu'elle l'avait plaqué. Sans explications. Il ne comprenait pas ce qu'il avait fait de mal. Puis, il avait commencé à tout mélanger. Il ne parlait plus d'elle, mais de moi. Au milieu de ses sanglots, j'avais compris que je lui avais manqué. Que nos moments ensemble lui avaient manqués. Qu'il avait même eu peur de revenir ici, parce qu'il n'aurait pas supporté de me perdre, après deux mois de séparation. Je l'avais rassuré du mieux que je pouvais. Je l'avais serré plus fort contre moi. J'avais pleuré avec lui. C'était con. On avait l'air con, à pleurer parce qu'on se retrouvait.
_____Puis, naturellement, on s'était embrassé. Ça m'avait semblé naturel sur le coup. On avait besoin de réconfort tous les deux. On avait besoin de symboliser nos retrouvailles. Plus doucement, plus tendrement que je ne l'avais jamais fait avec personne, je l'avais caressé. Nos larmes se mélangeaient, mais nos sourires aussi. On pleurait de s'être perdu, on riait de s'être retrouvé. On avait échangé caresses et baisers, sans un mot. Nos âmes avaient trouvé le repos par la proximité de nos deux corps. Deux mois qu'elles étaient tourmentées par notre amitié qui se brisait peu à peu. Nous avions passé un long moment, tous les deux, à juste se caresser et se regarder dans le blanc des yeux. On se redécouvrait. D'une façon à laquelle nous n'aurions jamais pensé avant. Et puis, lentement, je lui avais fait l'amour. Je l'avais pris dans mes bras, et je consumais notre amitié. On s'était endormi, l'un dans les bras de l'autre avec, pour ma part, la tête pleine de promesses d'amitié.
_____Le lendemain, on en avait conclu que ça n'était qu'une aventure. Parce qu'on avait pas d'autres mots pour définir ce que ça pouvait être d'autre. Et le mois qui suivit, il l'avait passé à m'éviter. C'était sûrement pire que quand il était avec sa copine. J'avais tenté maintes fois de le coincer dans un coin pour qu'il m'explique, mais il m'échappait toujours. Le jour de la remise des diplômes, je m'étais dit que c'était le moment ou jamais pour lui parler. Que si nous ne réglions pas le problème le jour même, il s'envolerait dans la nature. Et je n'étais pas sûr de pouvoir le supporter. Pourtant, c'est ce qu'il avait fait. Il m'était impossible de le trouver, après la cérémonie. J'avais couru jusqu'à chez lui. Ses parents m'avaient dit qu'il avait quitté la ville parce que sa future université ne se trouvait pas à Tokyo. Ils avaient refusé de me donner sa nouvelle adresse. Je l'avais appelé, mais en vain.

_____Nous sommes donc le vingt-quatre décembre. C'est mon anniversaire. Je l'avais totalement oublié. Peut-être que si je ne passais pas mon temps à penser à Sho et notre amitié détruite, je m'en serais rappelé. Mais là, franchement, ça m'est bien égal. J'ai reçu des tas d'appels, famille et amis confondus, mais aucun ne m'a rendu ma joie de vivre. Tous m'ont semblé fades. Peut-être parce qu'en fin de compte, j'en attends qu'un d'appel. Même si ce n'est qu'un « Joyeux anniversaire » suivi de la tonalité, je me sentirais mieux. À croire qu'il m'a définitivement rayé de sa vie. Dix-neuf heures sonnent. Mon appartement est plongé dans le noir et moi, je suis plongé dans le noir du ciel. Accoudé à ma fenêtre, j'observe ma passion. Le ciel. Les étoiles. Et la lune. J'ai toujours aimé les regarder. Ce soir, la lune est pleine. Je me rappelle qu'avant, les soirs de pleine lune, je n'arrivais pas à dormir, je préférais l'observer. Alors j'appelais Sho. Lui aussi aimait regarder la lune. Je me demande s'il la regarde en ce moment même ? Cette simple pensée me sert le cœur. J'ai les yeux qui s'innondent de larmes mais je suis vite sorti par mes pensées par mon téléphone qui sonne. Les larmes coulent sur mes joues alors que je me précipite vers mon portable, avec l'immense espoir que ça soit lui, au bout du fil. Je sens mon cœur battre la chamade tandis que je ne reconnais pas le numéro. Peut-être est-ce lui ? Je décroche, les mains tremblantes, le cœur au bord des lèvres. Et une voix féminine me répond. J'ai l'impression de ravaler mon cœur en déglutissant. J'ai l'impression qu'il pèse une tonne et qu'il tombe brutalement dans mon estomac, me faisant flancher par son poids. Je me retrouve à genoux, et mes larmes coulent encore plus.

_____Quelques jours avant, le vingt et un décembre pour être exact, j'avais croisé l'ex-petite amie de Sho, en centre ville. Elle m'avait sourit et s'était approchée de moi. J'avais forcé un sourire, mais j'avais l'impression que la seule chose que j'avais pu sortir était une grimace. Elle avait parlé. Elle m'avait forcé à parler. Moi, qui la détestais. Elle était pourtant gentille, drôle et jolie. Tout ce qui animait ma haine. Pourquoi avait-elle plaqué Sho ? Ils formaient pourtant un joli couple... Peut-être qu'elle l'avait largué après avoir eu ce qu'elle voulait de lui ? Si elle n'avait pas existé, Sho serait toujours à mes côtés. J'avais peur que ma main ne parte toute seule pour s'écraser sur sa joue. Jusqu'à ce qu'elle ne me demande des nouvelles de Sho. Là, c'était mon poing, qui risquait de lui rendre visite. J'avais dû avouer que nous n'étions plus en contact. Son air étonné m'avait écœuré. J'avais tellement serré mes poings que mes ongles s'enfonçaient dans ma paume et y laissaient des marques rougeâtres. Je m'étonnais moi-même de la fureur que je ressentais. J'allais même jusqu'à souhaiter qu'elle n'ait jamais existé. Elle avait soudain semblé gênée et avait pris congé, après avoir pris mon numéro. Je lui avais donné, sans broncher. J'avais besoin de m'éloigner d'elle. De retrouver mon calme. De remuer le passé...

_____Et là, elle m'appelle. Elle va me pourrir la vie jusqu'au bout hein... M'appeler le jour de mon anniversaire. Le jour de Noël. Elle s'est arrêtée brusquement de parler, je ne sais pas pourquoi. Et puis, elle m'a dit ça, elle m'a dit exactement ça : « Je... Je ne sais pas si je dois te dire ça ou si tu le sais déjà... Peut-être même que c'est pour ça que toi et Sho ne vous parlez plus. Quand on sortait ensemble, il me parlait sans arrêt de toi. Il pensait toujours à toi, jusqu'à m'oublier complètement. Au départ, je me disais que ça lui passerait, que c'était la première fois qu'il passait du temps avec quelqu'un d'autre que toi. Mais après deux mois, j'ai dû arrêter de me voiler la face. Dans sa tête, il n'y avait que toi. Ses pensées n'étaient occupées que par toi. J'aurais même pu dire que ses gestes étaient dictés par toi, si je ne savais pas que vous n'étiez plus en contact. Alors, je l'ai largué. Je ne voulais pas le partager avec quelqu'un d'autre. Mais je crois qu'en fait, il n'a toujours vécu que pour toi. C'est de toi, dont il était amoureux. Au fond de lui, il savait qu'il ne se partageait pas. »
_____J'ai raccroché. Sans plus de cérémonie. Je me suis accoudé à ma fenêtre et j'ai observé la lune, détentrice de toutes les réponses à mes questions. Avec du recul, mon comportement me paraissait plus compréhensible. Ma possessivité envers lui, ma jalousie, ma tristesse, ma haine... Tout ça ne pouvait pas être le résultat d'une amitié. Je l'aimais. Et depuis combien de temps... ?
_____J'aurais dû comprendre. Comprendre pourquoi il m'évitait, après que nous ayons passé notre première nuit ensemble. Comprendre mes sentiments et les lui montrer par tous les moyens. Comprendre que le pleurer ne servait à rien, que lui, il désirait autre chose. Qu'il me désirait. Comprendre que je le désirais.
_____J'aurais dû voir. J'aurais dû voir ses yeux remplis de questions, ce fameux matin, après cette fameuse nuit. J'aurais dû voir ses cernes, qui s'agrandissaient de jour en jour, signe qu'il se posait des questions, inlassablement, chaque nuit. Des questions, moi aussi, je m'en posais. Sur notre amitié. Enfin, c'est ce que je croyais. Ce n'était pas de l'amitié entre nous. Juste de l'amour.
_____J'ai jeté un dernier regard à la lune. Je lui ai posé une dernière question. Comme pour me répondre, j'ai reçu un sms. De l'ex copine de Sho. Elle m'indiquait l'adresse de mon ancien ami.
D'un sourire, j'ai remercié la lune. Sans prendre la peine de fermer ma porte à clef, après avoir embarqué mon porte monnaie, j'ai dévalé les escaliers de chez moi. Je me suis mis à courir, dans les rues de Tokyo, en tee-shirt, parce que je n'avais pas pris la peine de prendre une veste.

J'ai demandé à la lune...
Si tu voulais encore de moi...


_____Je cours comme je n'avais jamais couru. Il me semble que mon cœur va finir par exploser dans ma poitrine. Est-ce dû à ma course ou à la perspective de le revoir ? Je n'en ai aucune idée. J'arrive à la gare. Je me précipite sur un guichet de vente de billets de train, après avoir bousculé plusieurs personnes. Honnêtement, je m'en fiche. Il n'y a plus qu'une seule chose qui compte.
_____Le prochain train pour Yokohama est dans quinze minutes. Je n'ai plus qu'à l'attendre, patiemment, pour qu'il m'emmène près de Sho. Sachant que le voyage dure trente minutes, c'est donc dans trois quarts d'heure que je vais fouler le sol de sa ville. Que je vais de nouveau entrer dans sa vie. Dans sa nouvelle vie. Soudain, une question s'impose dans mon esprit... Et si une mauvaise surprise m'attendait ? S'il m'avait oublié ? S'il s'était trouvé une nouvelle copine ? Ça ne sera qu'une souffrance de plus... Au moins, je serais fixé et peut-être arriverais-je à l'oublier. Je chasse vite ces questions de ma tête. Je veux le revoir. C'en devient presque vital. Parce qu'à force de sentir mon cœur battre quand je pense à lui, je me dis que c'est peut-être lui qui fait fonctionner mon cœur...
_____Le train est là. Ça y est. Je monte dedans, je m'installe côté vitre. Je ne veux pas quitter la lune des yeux. Le train démarre. Je puise mon courage dans cet astre qui, d'une certaine façon, nous a toujours liés. Qui nous lie toujours, je l'espère.
Les nuages voilent le ciel, jusqu'à engloutir la lune.

Elle m'a dit « J'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça »...


_____Sa disparition a emmené en moi la peur. La peur et toutes sortes d'émotions qui y sont liées. Le stress, surtout.
_____Le train entreprend alors de s'arrêter. Sa vitesse diminue petit à petit et moi, je suis déjà à la porte du wagon, prêt à me précipiter dehors et reprendre ma course, encore. L'adresse de Sho, comme une litanie, ne cesse de se répéter dans mon esprit. J'ai même l'impression qu'elle danse devant mes yeux, tant j'y pense fort. Le train s'arrête et ouvre ses portes. Comme prévu, je me précipite dehors. Je suis le premier à sortir du train.
_____Une fois sorti en trombe de la gare, je me retrouve au milieu d'une grande rue. Dire avenue serait plus exact. Et je me rends compte avec fatalisme que cette ville m'est totalement inconnue. Qu'espérais-je ? Que mes pas me conduiraient automatiquement chez Sho ? Une vague de froid s'abat sur moi, en même temps que mon moral baisse. Je me sens las, las de tout ces obstacles qui semblent se dresser entre nous. Las de les contourner un à un pour finir blessé.
_____Je m'approche d'un passant. Il me fixe étrangement. C'est sûr qu'un gars qui se balade en tee-shirt en plein mois de décembre, ça n'est pas banal. Je lui communique l'adresse et le supplie presque de m'aider. Par chance, il m'indique le chemin à suivre, sûr de lui. Par malheur, la route est longue, à pied. Mon cœur s'emballe tandis que je sais à présent exactement où habite Sho et comment m'y rendre.
_____Quelque chose de froid glisse sur mon bras et me fait frissonner. Tremblant de froid, je lève les yeux au ciel, pour voir des centaines de flocons de neige virevolter doucement vers la ville. Si je ne veux pas finir transi de froid, il vaut mieux que je me mette en route. Je m'aperçois que mon cœur n'a toujours pas retrouvé sa cadence habituelle.

Et toi et moi, on était tellement sûr...
Et on se disait quelques fois...


_____J'ai parcouru les centaines de mètres qui nous séparent en un temps record. Je ne sens plus ni mes bras, ni mes jambes. Les uns pour cause de froid, les autres pour cause de fatigue. Son immeuble se dresse devant moi. Ma tête peut enfin oublier son adresse et se reposer un peu. Mais ça ne marche pas comme ça. C'est à lui que je pense, à présent. C'est à nous. À un possible futur ensemble. Mes jambes retrouvent leur rigueur d'un coup et semblent m'emmener vers lui. Le froid est le cadet de mes soucis. Pour cause : Je ne le sens même plus.
_____C'est tout de même dingue que lorsque je pense à Sho, plus rien autour ne compte. Moi-même, j'ai l'impression de disparaître. Il n'y a plus que lui qui compte.
Je monte les escaliers. Premier étage, deuxième porte à droite. Mon cœur cogne plus douloureusement, plus fort que jamais contre ma poitrine. Je l'entends résonner dans ma tête. À la vue du petit « Sakurai Sho » écrit sur la porte, j'ai même le sentiment que mon cœur fait des cabrioles tout seul. Rempli d'appréhension et de toutes sortes de sentiments contraires, j'appuie sur la sonnette. Mon cœur semble s'arrêter, tandis que c'est la mélodie de la sonnette qui emplit ma tête.

Que c'était juste une aventure...
Et que ça ne durerait pas.


_____Personne. Dîtes-moi que ça n'est pas vrai... Ça n'est pas possible... Mes yeux se remplissent de larmes. Soudainement fatigué, plus fatigué que jamais, je m'écroule lamentablement à genoux devant sa porte. Et je pleure. Je pleure comme je l'ai si souvent fait pour lui. Je pleure de me dire que c'était notre dernière chance. Et j'ai mal. Mon cœur me fait mal. Tout me fait mal. Mes souvenirs qui reviennent en masse dans mon esprit. Mes sanglots qui bloquent ma respiration. Cette voix, que j'entends. Que j'imagine. La voix de Sho. Répétant mon nom et mon prénom à plusieurs reprises.
_____Soudain, sa voix s'élève, à côté de mon oreille. Lente, douce. En un murmure.

_ Aiba Masaki, on ne pleure pas le passé.

_____Cette voix, je ne peux pas l'avoir rêvée. De même que tout à l'heure, ce n'était pas mon imagination. C'était bien lui qui fredonnait mon nom et mon prénom. Je sens sa présence, à côté de moi. Je tourne ma tête vers lui. Mes larmes redoublent quand je vois les siennes. Mon cœur bat plus vite que jamais quand je sens le sien battre au même rythme, lorsqu'il m'a pris dans ses bras. Son parfum... C'était la seule chose que j'avais oubliée de lui.
_____Encore une fois, nous pleurons, l'un dans les bras de l'autre, parce que nous nous retrouvons. Sauf que cette fois-ci, ce sont des retrouvailles définitives. Ses larmes... Elles sont les seules témoins du combat qu'il a mené. Le même combat que le mien. Celui de devoir vivre séparés l'un de l'autre. Sans doute le sien a-t-il était plus dur, puisqu'il savait déjà qu'il m'aimait. À cette pensée, je le serre plus fort contre moi en répétant inlassablement à son oreille des excuses. Lui, il oublie le passé. Il veut construire un avenir. Alors il n'attend pas. C'est sur le palier de son immeuble, le jour de mon anniversaire, le jour de Noël, qu'il m'avoue qu'il m'aime. Et moi, je lui réponds, toujours en pleurant.
_____Puis, alors que nous nous relevons en nous regardant dans les yeux, comme une suite aux premières paroles qu'il m'avait adressées, je lui dis :

_ Alors, Sakurai Sho, tâche de devenir mon avenir.

_____Il a saisi ma main et a entrelacé nos doigts. Je ne sais pas qui a fait le premier pas, mais on s'est embrassé. Et comme pour sceller notre promesse muette, le gui est là-haut, pendu au-dessus de nos têtes. La promesse que nous ne nous quitterons plus jamais.


Dernière édition par Mariiiiiine le Dim 17 Juil - 3:05, édité 1 fois
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Message  Lilith Jeu 24 Fév - 14:25

Comment ça pas de sous titre espagnols? Je t'avoue que je me suis demandée si ça valait le coup de lire sans ces sous-titres!
Je plaisante bien sur. (Tu sais que j'ai téléchargé Rescue avec les sous titres? C'mieux!)

Sinon l'histoire est juste.... Exceptionnelle. C'ma préférée pour l'instant. Elle est.... magnifique!

Rien d'autre à dire. Bravo. Bisous.
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Message  Mariiiiiine Sam 26 Fév - 0:52

Et moi, j'ai hésité à mettre le lien XD.
PTDR écoute tu fais ce que tu veux, mais on peut pas dire que ça soit très dur à comprendre sans : I DON'T WANNA CRY ALOOOOOOOOOOOOOOONE... ♥

Oula, je m'attendais pas à tant de compliments, merci beaucoup, ça me touche énormément ^^.
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Message  Lilith Sam 26 Fév - 16:10

OMG.
Je lis ta réponse et... j'écoute Rescue...
Coincidence? Oui? Non?

Ben c'est normal pour le compliments, tu les mérites!
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Message  que-la-traque-commence Mer 27 Avr - 17:07

sympa comme tout! pour une fois que ça se fini bien!
par contre moi je suis trise... je crois que c'était le dernier texte qu'il me restait à lire... alors au boulot ma p'tite marien! on ne fait pas attendre ses fans!!!!
J'était persuadée en le lisant que c'était le mec que tu mets d'habitude avec sho alors j'ai été surprise à la fin ^^

encore une fois bravo j'adore!!! et bien la chanson ^^ elle colle bien lol (ou alors elle a inspirer le texte???)

par contre je dois t'avouer que je ne comprends jamais rien à ce que tu écris avt tes textes -_-"
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